Tuesday, October 28, 2025

The Secret Conversations Behind the Threat of the 51st US State

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 Donald Trump, le président des États-Unis, avait déjà évoqué, durant son premier mandat, en privé avec Justin Trudeau, alors premier ministre canadien, l’idée de faire du Canada le 51e État américain, a pu confirmer Radio-Canada. Cette menace est désormais la trame de fond de la campagne électorale fédérale.

 TRANSCRIPT  FRENCH   ENGLISH LOWER 

 

J'ai parlé à des sources très haut placées pour essayer de comprendre
comment l'idée de faire du Canada le 51ᵉ État américain
est passée de la simple blague à une menace sérieuse,
et je ne m'attendais pas à avoir les réponses que j'ai eues.
- Le Canada serait parfait
pour être notre 51e État.
- On pensait tous que c'est pendant le fameux souper à
Mar-a-Lago, en Floride, que Donald Trump a proposé
pour la première fois à Justin Trudeau que le Canada
devienne le 51ᵉ État.
Pendant le souper de 3 heures,
le président était assis à la gauche du premier ministre,
qui était aussi accompagné d'une délégation canadienne,
dont son ami et ministre Dominic LeBlanc.
C'était juste après que Donald Trump,
qui venait d'être élu, menace d'imposer des tarifs au Canada.
Mais ce que j'ai appris, c'est que le président avait déjà fait
allusion au 51ᵉ État à Justin Trudeau,
pendant son premier mandat entre 2017 et 2020.
Je ne peux pas donner de détails sur ce qui s'est dit
ou dans quel contexte,
parce que ça permettrait d'identifier mes sources.
Mais ce que je peux dire, c'est que ça s'est passé
dans des conversations privées
et il y a fait ces allusions-là sur le 51ᵉ État
à plusieurs reprises, mais à l'époque,
ça n'a jamais été perçu comme une menace.
Si on revient à Mar-a-Lago en novembre,
quand Justin Trudeau a quitté la résidence de Donald Trump,
il a dit qu'il avait eu
une excellente conversation avec le président désigné.
- C’était une excellente conversation.
- Mais ce qu’il n’a pas dit,
c'est que pendant le souper, quand il a parlé des tarifs
au président et de l'impact majeur que ça aurait pour le Canada,
Donald Trump a accusé le Canada d'être responsable
d'un déficit commercial pour les États-Unis
et de ne pas être en mesure d'assurer sa défense militaire.
Et là, devant tout le monde à table,
le président a dit quelque chose comme : « Ben, pourquoi est-ce que
le Canada ne deviendrait pas le 51ᵉ État? Comme ça
tout ça serait réglé. »
Sur le coup, tout le monde a ri.
Les Canadiens étaient convaincus que c'était une blague.
Ils sont rentrés à la maison avec le sourire.
Quelques jours après le souper à Mar-a-Lago, Fox News
diffuse les grandes lignes de ces discussions sur le 51ᵉ État
qui jusque-là étaient restées secrètes.
- Il a dit, Trump a dit :
« Peut-être que le Canada devrait devenir le 51e État. »
- À partir de là, les choses ont déboulé.
Le ministre LeBlanc a eu beau dire que ce n'était pas sérieux.
- C'est sûr qu'il y avait des moments de blagues.
- ... les déclarations du président Trump
se sont succédé sur les réseaux sociaux.
Il a qualifié Justin Trudeau de gouverneur du grand État du Canada.
Il a même affirmé que bien des Canadiens
étaient favorables à l'annexion de leur pays aux États-Unis.
Arrive le 1ᵉʳ février.
Les États-Unis confirment que des tarifs de 25 %
vont être imposés sur certains produits en provenance du Canada.
Justin Trudeau annonce que le Canada va riposter.
La guerre commerciale est déclenchée.
Cette décision met en péril une relation économique historique.
Les deux dirigeants
s'appellent deux jours plus tard, le 3 février.
Ils vont se parler à deux reprises cette journée-là.
Normalement, des appels comme ça, c'est ultra confidentiel.
Mais j'ai parlé à des témoins directs
qui m'ont rapporté le contenu de ces conversations.
Le premier appel est bref.
Le deuxième, en après-midi, dure une quarantaine de minutes.
Quand Justin Trudeau demande comment régler
l'enjeu des tarifs, le président le prend de court.
Il lui demande s'il connaît l'existence d'un obscur
traité de 1908 qui lie les deux pays. Dans le bureau
du premier ministre,
tout le monde est perplexe.
On se met à googler frénétiquement
et le président dit : « C'est intéressant
parce que sans ce traité-là,
bien, il n’y en a pas, de frontière.
Mais ça ne s'arrête pas là.
Le même jour, Howard Lutnick, le fidèle secrétaire
au Commerce du président, en rajoute une couche en coulisses.
Il contacte le ministre Dominic LeBlanc et il lui nomme des traités
qui lient le Canada et les États-Unis.
Il mentionne le traité des Five Eyes
qui concerne le partage d'informations classifiées.
Il parle aussi de la Commission mixte internationale
qui est responsable d’un traité qui concerne la gestion commune
des Grands Lacs et du fleuve Columbia.
Il mentionne également l'OTAN et le NORAD qui s'occupent
de la surveillance de l'espace aérien nord-américain.
Et il dit que tous ces traités s'annulent facilement
grâce à la seule signature du président.
Là, c'est l'alerte générale.
Pour la première fois, le président et sa garde rapprochée
ont mis en mots les moyens qu'ils pourraient utiliser
pour s'attaquer à la souveraineté territoriale du Canada.
Finalement, ce jour-là, l'administration Trump
va accorder un sursis d'un mois pour les tarifs.
Mais la guerre commerciale va reprendre un mois plus tard.
Justin Trudeau convoque une conférence de presse.
Et cette fois-là, le ton est très différent.
- C'est une chose très stupide à faire.
D'après ce que j'ai appris, Donald Trump était insulté d'entendre ça.
Le lendemain, lui et Justin Trudeau vont se parler.
Jusque-là, les conversations entre les deux chefs
d'État étaient assez cordiales.
Ils s'appelaient par leur prénom.
Ils prenaient des nouvelles de leurs familles respectives.
Mais ce jour-là, ce n'est pas ce qui s'est passé.
Pendant de longues minutes, le président
s'emporte sur le déficit commercial avec le Canada.
C'est impossible de l'interrompre.
Et le président quitte la conversation abruptement.
C'est la dernière fois qu'ils se sont parlé.
Justin Trudeau a quitté la vie politique
dans les jours qui ont suivi.
- Merci, mes amis.
Merci pour tout.
- Mais il ne faut pas croire que le président Trump
a mis de côté ses intentions expansionnistes.
C'est devenu ça la trame de fond de la campagne électorale fédérale.
Parce que tous les partis, peu importe leurs divergences,
ont compris que les ambitions du président Trump
dépassent largement les frontières.
 
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ENGLISH 
 GOGLE TRANSLATE 
 

 I spoke to very high-ranking sources to try to understand how the idea of ​​making Canada the 51st U.S. state went from a simple joke to a serious threat, and I didn't expect the answers I got. - Canada would be perfect to be our 51st state. - We all thought it was during the famous dinner at Mar-a-Lago, Florida, that Donald Trump first proposed to Justin Trudeau that Canada become the 51st state. During the three-hour dinner, the president sat to the left of the prime minister, who was also accompanied by a Canadian delegation, including his friend and minister Dominic LeBlanc. This was just after Donald Trump, who had just been elected, threatened to impose tariffs on Canada. But what I learned is that the president had already alluded to the 51st state with Justin Trudeau during his first term between 2017 and 2020. I can't give details about what was said or in what context, because that would reveal my sources. But what I can say is that it happened in private conversations, and he made these allusions to the 51st state several times, but at the time, it was never perceived as a threat. If we go back to Mar-a-Lago in November, when Justin Trudeau left Donald Trump's residence, he said he had had an excellent conversation with the president-elect. It was an excellent conversation. But what he didn't say was that during dinner, when he spoke to the president about tariffs and the major impact they would have on Canada, Donald Trump accused Canada of being responsible for a trade deficit for the United States and of not being able to ensure its military defense. And then, in front of everyone at the table, the president said something like, "Well, why doesn't Canada become the 51st state? That way, all of this would be solved." At first, everyone laughed. The Canadians were convinced it was a joke. They went home with smiles on their faces. A few days after the dinner at Mar-a-Lago, Fox News broadcast the main points of these discussions about the 51st state, which until then had remained secret. - He said, Trump said: "Maybe Canada should become the 51st state." - From then on, things spiraled out of control. Minister LeBlanc tried to say it wasn't serious. - Of course, there were some jokes involved. - ...President Trump's statements followed one after another on social media. He called Justin Trudeau the governor of the great state of Canada. He even claimed that many Canadians were in favour of annexing their country to the United States. Then came February 1st. The United States confirmed that tariffs of 25% would be imposed on certain products from Canada. Justin Trudeau announced that Canada would retaliate. The trade war was on. This decision jeopardized a historic economic relationship. The two leaders spoke by phone two days later, on February 3rd. They spoke twice that day. Normally, calls like that are highly confidential. But I spoke to eyewitnesses who told me what those conversations were about. The first call was brief. The second, in the afternoon, lasted about forty minutes. When Justin Trudeau asked how to resolve the tariff issue, the president caught him off guard. He asked him if he knew about an obscure 1908 treaty that bound the two countries. In the prime minister's office, everyone was perplexed. They started frantically Googling it, and the president said, "That's interesting because without that treaty, well, there wouldn't be a border." But it didn't stop there. That same day, Howard Lutnick, the president's loyal Secretary of Trade, added fuel to the fire behind the scenes. He contacts Minister Dominic LeBlanc and names treaties that bind Canada and the United States. He mentions the Five Eyes Treaty which concerns the sharing of classified information. He also talks about the International Joint Commission which is responsible for a treaty concerning the joint management of the Great Lakes and the Columbia River. He also mentions NATO and NORAD, which are responsible for monitoring North American airspace. And he says that all these treaties can be easily nullified with just the president's signature. At this point, it's a general alarm. For the first time, the president and his inner circle put into words the means they could use to attack Canada's territorial sovereignty. Finally, that day, the Trump administration will grant a one-month reprieve on the tariffs. But the trade war will resume a month later. Justin Trudeau calls a press conference. And this time, the tone is very different. "That's a very stupid thing to do." From what I've heard, Donal

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